L’horizon tel un feu va bientôt dévoiler,
L’espace rougeoyant d’un ciel qui se rallume,
Un sombre châle va, doucement ambuler,
Sur la plaine qu’il vêt où se couche la brume.
L’atmosphère se tait dans le vide sans voix,
Laissant nos souffles fuir les caresses furtives,
De la brise du soir, un bonheur qui se boit,
OĂą se perd le soupir des attentes passives.
La tombée de la nuit signe la fin du jour,
Aux rendez-vous perdus des arrivées tardives,
Dans ce monde inconnu dénué de contours.
Ils reviennent parfois, absents depuis longtemps,
Ces moments oubliés, aux tendresses pensives,
Des souvenirs lointains où vécurent ces temps.
Thanina.