À l'aube de mon Sanctuaire, je suis une chaloupe guidée par les aléas des mots, par les gênes portés par toute sève originelle rivée dans la poitrine de l'univers...
À l'aube de mon Sanctuaire, je dévale dans le labyrinthe de ce cri bouillonnant impossible à dompter, dans la genèse impétueuse de la scène naturelle des atomes du poème...
À l'aube de mon Sanctuaire, je dépose le sac lourd de chaque glyphe éveillé dans chaque étoile se nourrissant de l'imaginaire de la Sainte Passion du Verbe, emportée telle une coquille soumise au souffle des Muses...
À l'aube de mon Sanctuaire, je me mêle au cours de l'hydromel de cosmogonie des points cardinaux d'un rire fou, d'une larme acérée, des infinitudes que la nuit effleurait sur le rebord de mon âme...
À l'aube de mon Sanctuaire, je savoure dans l'éclatante ferveur celui qui implose à chaque griffoullis de la plume sur la frontière du monde, réverbérant l'encre fourmillant dans mes veines et je m'adresse à la plus grande des magies en joyau d'éternité...
Poétiquement vôtre...
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La Sanctuaire
À l'aube de mon Sanctuaire