Plume de soie Inscrit le: 10/7/2017 De: Envois: 124 |
Boiserie des oiseaux L’orée, boiserie des oiseaux, des saisonnées Est la laure où j’irai réjouir d’un séjour À ouïr la mésange un ange en maisonnées D’arbres brassant les airs, qu’elle élève à son jour
Ascète en thébaïde et Siméon syrien (1) N'eurent vents étésiens (2), d’habitude marine Pour leurs morsures d'ors, qu’un rayon au terrien Sol appose en Soleil, d’un stylite à sa ruine
Éclairant les idées que les iridées (3) peignent Comme brossées par femme à de grands coups de peignes Ma mystique a foré au profond des forêts
Le trou pour m'enfouir, qu’un seul Dieu qui m’exauce À me rendre une âme en amour que dame hausse Bien aisée des fraises, des eaux, mes adorées
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(1) : Des ermites, moines sans ordres des premiers temps du christianisme, eurent coutumes de pratiquer l’ascétisme en des lieux isolés d’Égypte nommés thébaïdes (sans doute en rapport avec la cité de Thèbes égyptienne), voire pour les Syriens de pratiquer la méditation solitaire aux sommets de colonnes pendant des décennies, ceux-ci nommés des stylites (en rapport avec les colonnes droites aux sommets desquelles étaient leurs plateformes).
(2) Vents soufflant sur la Méditerranée orientale dans l’Antiquité appelés ainsi par les anciens Grecs.
(3) Famille de fleurs dont l’iris.
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