Il est de ces combats perdus bien à l’avance,
Qui ne permettent pas perpétuellement
Que juste la survie emplisse une existence,
Et la mort s’exécute inéluctablement.
Se ressemblent les jours, inépuisablement,
De défier le temps, d’acculer la souffrance,
Dans tout mon quotidien et dans ce court moment,
Vient ma compassion retient la délivrance.
Ces intimes instants la lutte en décadence,
Je ne résiste pas, à ce sort malséant,
Lorsque mon tour viendra de fuir cette impudence,
Une aide amoindrira ces maux vers mon néant.
Tel aujourd’hui je tente en vous paraphrasant,
Dans ce vers si morose et sans intolérance,
Le souffle peu secret d’un cœur cicatrisant,
Le lendemain dévoile en nous, une espérance.
Maria-Dolores
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