Ses blessures pansées par les tendres saisons
Arborent des couleurs aux teints vifs et suprêmes
Ornant ses apparats d’avant les feuillaisons
La nature guérit et crie ses théorèmes.
Dès l’aube dénudée au blanc mat et laineux,
Apparait de nouveau son manteau de verdure
Offrant au matin frais son éclat fastueux,
Sous les rais d’un soleil à travers les ramures.
La lumière nourrit les couleurs du matin,
Noyant le pigment vert dans ses teintes soyeuses,
Sur le tapis des champs et les bords des chemins,
Tirant jusqu’au zénith sa luisance rieuse.
massin