Plume d'or Inscrit le: 19/6/2016 De: Envois: 1924 |
Compris ! Compris !
Et ce temps qui passe et que jamais je me lasse Du lever au coucher, les heures déambulent Comme des pantins au bout de leur fil de glace En rangs serrés, rentrent tard dans leur vestibule
A chaque jour, l’horloge sonne et ronronne Le robot humanisé sort de son plumard Le cerveau en pétard, égarant ses neurones La tête bourbeuse par d’affreux cauchemars
Le cycle des saisons s’étale sur le sol Des souvenirs noirs et blancs, images jaunies Du passé vécu et sans perdre la boussole L’axe de vie, écarte la monotonie
Transcender son ardeur, exulter son désir Sentir, ressentir les spasmes, frémissements Corporels, atteindre le zénith des plaisirs Trouver le nirvâna des ébats des amants
Mains qui frôlent la peau, doigts audacieux Qui parcourent inlassablement tout le corps Qui réagit au toucher hardi, soucieux De satisfaire la femme, de nos efforts
Je ne conçois pas la vie dans un monastère Car les sentiments ne sont pas que jeux d'esprit La vie sans effusions est bien austère L'amour est sensuel, cela je l'ai compris !
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