Le printemps des forêts
Dans les sous-bois légers, une immense harmonie
Frémit dans le feuillage, un murmure hésitant
S'élève près de nous dans un choeur palpitant,
Un concert se dessine en pure symphonie.
Car le printemps revient et sans cérémonie
Colore l'arbre sec de son vert crépitant,
La couleur règne enfin, belle polyphonie !
Entends-tu la chanson des bosquets si joyeux ?
C'est une aubade folle et la saison murmure
Dans un envol d'oiseaux en vive enluminure,
Peut-on songer encore à des moments soyeux ?
La guerre doit cesser, périsse sa morsure !