Tant pis si l’hiver nous emprisonne
Dans l’alcôve feutrée de la vieillesse,
Je resterai fidèle à ma promesse,
Pour tout l’amour que tu me donnes.

Souvent, je repense à notre traversée
Aux plaisirs, aux orages et aux marées !
Si l’amour est ce qui reste du plaisir,
Pour toi, j’ai encore le feu du désir.

Si parfois tu me trouves insupportable
En sautes d’humeur souvent exécrable,
Je suis peut être chagriné et défait
De n’être à la hauteur de tes souhaits.

Toi si présente, si dévouée, si patiente,
Prends ce soir un moment de détente,
A mon cœur viens te mettre tout contre,
Comme aux beaux jours de notre rencontre.

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Un grand bonheur sans partage n'est qu'un petit plaisir solitaire ! (coeurdesiles.)