Plume de platine Inscrit le: 30/7/2005 De: Aubagne 1400 Envois: 5929 |
LARME Larme, perle fine, goûte d’eau transparente, Glissant lentement le long de mon visage, Tu es sans doute la preuve la plus vivante, Qui témoigne ma tristesse, cela me décourage.
Larme, semblable à cette perle fine de cristal, Sensible fruit mûrit, de toutes mes souffrances, Tu dévoiles à chaque instant mes sentiments, Mes secrets, mes joies et mes endurances.
Larme, tu me fais trop souvent penser, Au jeune âge, de ma plus tendre enfance, Où souvent pour un rien tu te montrais, Mes pleurs étaient souvent sans importance.
Larme, dorénavant essaie de te montrer plus discrète, Au sujet de ma, très sensible personne, Mes sentiments et mes pensées les plus secrètes, Sont dévoilées et le bruit de ta plainte m’assomme.
Larme, sois délicate ! Reste à l'intérieur de moi-même, Ne te montre plus jamais ! Jamais ! À personne, Tu sais que de toutes mes peines et problèmes, Mon ennemi se réjouit, s'enfuis et m'abandonne.
Larme, montres-toi plutôt la nuit dans le silence, Par pure connivence nous nous comprenons, Notre entente est parfaitement intense, Tu humidifies mes draps que discrètement sécheront Dans la solitude tu me soulages de mes désillusions.
Larme, perle crée de ma peine, goutte d'eau transparente, Née d’un arbre aux fruits salés, non consommable Par ta forte salaison tu m’es fort désagréable, Fruit amer et acide qui mûrit lentement en glissant, Sur mes joues, je t’avale machinalement sans le vouloir, Me laissant un goût très âpre pour très longtemps, Tu es la perle révélatrice, preuve vivante de mon désespoir
Paquita
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