C’est vrai aussi que la vie est plus belle, ailleurs,
Loin de nos coquilles de béton dans l’air,
Dans les bras des filles aux parfums de vanille claire,
Qui n’ont pas peur de vous regarder dans les yeux.

Je parle des brésiliennes aux yeux farouches et sombres,
Qui parfois vous invite sous une table ou une douche,
Qui pressent les citrons de la Caïpirinha,
Pour vous enivrer dans leurs lits de sucre.

Je parle des philippines, qui apprennent à lire la nuit
Les plaisirs des pastèques, des melons, des alcools défendus,
Qui ne portent sous leurs chemises transparentes,
Que des trésors profonds comme des jungles hasardeuses.

C’est vrai, que la vie est plus douce ailleurs,
Que certains vivent dans des iles tranquilles et lointaines,
N’ont de soucis que de pécher les piranhas,
Pour les offrir avec des pommes de terre dorées et épicées.