Vers Compostelle

Le soleil se couche sur l’horizon blafard
Ses derniers rayons se meurent dans l’étang
Le vent gémit doucement près des nénuphars
Et je m’endors, à côté du feu crépitant.

L’aube se lève, la rosée couvre d’un voile
Transparent la nature, il fait bon ce matin
Et l’astre du jour dit bonne nuit aux étoiles
Il faut partir, je dois reprendre le chemin.

Car je marche vers Saint-Jacques de Compostelle
En humble pèlerin, libéré de mes maux
Décidant de quitter amis et parentèle
Pour ce parcours, dans la solitude des mots.

Un temps de vie, un voyage initiatique
Un retour sur soi, en vraie introspection
Je n’avais que ma foi, pour seul, tout viatique
J’ai découvert le sens de mes émotions.