Parce que n'intervient pas encore
Peut-on dire qu'il y a un commencement ?
Tout ce qui commence doit avoir une fin ?
Tente de faire admettre ,de faire recevoir
Tente de comprendre
Quand deux mondes n'ont pas les mêmes points communs
Croire se mettre en suspens au cas où cela arriverait
Ne pas être laissé pour compte
L'incroyance que je ne voudrais pas
La foi que je voudrais
S'approprier un mot et en faire usage
Ne dire que les mots pour lesquels on ressent
Ne pas croire pour rien ,il faut qu'il y ait quelque chose au bout ?
Etre orgueilleusement incapable et misérablement dispensé
Aucune autre présence supportable se cache
Rester dans l'obscure aveuglement ?
Laisser une figure se constituer dans le visible
Trop à voir , à regarder en face
En emporter l'éclat et la laisser terne
Une fois les yeux ouverts
Disparaître corporellement
Une plus grande évidence va combler le regard
Le reste d'un son pénètre comme profondeur d'un sens
Qui reste implicite ou contenu
Loin de se laisser dissoudre et dissiper dans l'immédiateté de sa réception,suscite conscience d'une façon toujours nouvelle
Dépasser le niveau d'expérience commune qui masque la plénitude originelle
Mais demain se pose toujours les mêmes questions existencielles
Ce que l'on appelle refaire le monde
Chaque jour se dévie vers un problème , une nouvelle solution
Un peu le jeu du téléphone ,je dis une phrase mais au bout de la chaîne où est ma phrase , où est le sens premier ?
L'homme diverge souhaite une réponse à ses divergences
Des vues de l'esprit des paysages
Je dis , tu dis mais entre tu et je ? Je tue ?
Nous savons tous les deux dire
A force les mots ont ils encore une signification
Parmi
Le poète essaie de rassembler
Il ne cherche pas à convaincre mais à ouvrir les yeux sur un ailleurs
Quand chacun sur son téléphone ou ordi vaque dans des directions
Je ne regarde plus que ce qui m'intéresse
Il regarde ce qui est digne d'intérêt : les affaires humaines

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domi.gondrand@laposte.net