Voyez passer le tramway, ce jeune animal qui file
Et découvre lentement tous les aspects de la ville.
À coup d’arrêts, de départs, le voilà qui se faufile
Au cœur du moindre quartier de son pas sûr et tranquille.

Des gens montent tout à coup pour un parcours d’un instant
Qui les emmène là-bas se refaire un cœur content
Vers des parents, des amis. Le moment semble important
Pour ces voyageurs d’un jour lorsque quelqu’un les attend.

Des autos passent aussi dans la fureur des journées
En proie à cette folie telles des âmes damnées.
Le petit train continue et poursuit ses randonnées
Malgré ses nombreux parcours aux peurs souvent réfrénées.

Quand soudain le jour s’achève et que déjà vient le soir,
Les tout derniers passagers viennent tout à coup s’asseoir
Sur les sièges du voyage et l’on se dit au-revoir,
À demain, à très bientôt, sur le parcours à revoir.

Merci pour tout toi notre ami qui nous offres tes parcours,
Comme un train dessus ses rails, simplement, sans grands discours
Peut-être même, qui sait, vers la station des amours,
Là où le cœur des humains bat l’amble un peu chaque jour.