Ce poème effleure l'histoire d'un garçon dont le grand-père l'entretient de la petite voix qui fait qu'il sortira du lot ! Un vers peut porter à confusion, Margot ne sera que son épouse et non
une dame de petite vertu, ces dames n'ayant pas l'apanage de la joie et sont au demeurant fort respectables ne serait -ce que pour s'occuper de nos hommes d'église, les faits sont têtus!
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Quand j’étais minot, mon grand-père,
Disait, l'écoutes-tu la voix?
Celle qui loin de tes pensées, chante derrière,
Ces chansons avec des paroles à la noix!

Ne les renies jamais, sur Terre,
Trop peu de gens auront ce choix,
Marcher à la baguette ou bien souffler du verre,
Le tyran ne pourra, se passer de surchoix!

Si tout le monde avance, elle dira: «recule»,
Si on te dit trop fou, là est la bonne voie!
Attentif, un nouvel Hercule,
La Margot te donnant sa joie!

Car la vie est courte fillot,
Hâte-toi d’en trouver l’issue!
Garde-toi de croiser des hommes le billot,
Ou de goûter au bois trop dur de leur massue!

Chez les puissants, des lâches savent,
Avec leur peur presque létale,
Il faut pour les tuer plus qu'ont ceux qui les bravent,
Sous peine que pour toi, l’issue en soit fatale!