Les fumées sur la ville
Imitent les nuages
Mais sont inutiles
Et doivent rester en cage
Elles ne peuvent s’envoler
Vers un ciel de pureté
Alors elles s’étalent
Bien lourdes et très sales
Les fumées de la ville
Ne se sentent pas tranquilles
Quand un vent les oppresse
Et qu’il pleut à verse
Bien que déchiquetées
Elles empoisonnent
Un air non pollué
Qui devient aphone
Et quand il veut crier
Son mécontentement
Il avale cette fumée
Et connaît l’étouffement
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Geneviève