Prisonniers d’un couloir
Ils oublient les couleurs
Qui fleurissent le soir
A la place de la peur
Avec leurs vêtements sombres
Ils se cachent dans l’ombre
D’un rempart ennemi
Qui piétine leurs vies
Leur arc en ciel est gris
Et point de coquetterie
Il n’y a pas de miroir
LÃ -bas dans ce couloir
Les belles feuilles d’automne
N’osent pas s’y poser
Il y a bien trop d’hommes
Qui pourraient les manger
Dans leurs regards vides
Des coloris morbides
A la brûlure acide
S’imprègnent dans leurs rides
Et leurs larmes s’enfoncent
Dans une pluie qui dissout
Toutes les belles annonces
Verrouillées dans la boue
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Geneviève