Les oiseaux paraissent noirs
Quand le ciel est gris blanc
Ils ignorent l’événement
Quand sur leur trajectoire
Un changement de saison
Obscurcit tout le ciel
Alors leur battements d’ailes
Tracent le même sillon
Ce contraste de couleurs
Leur donne de l’importance
Ils deviennent les acteurs
D’une belle indépendance
Et donnent un vrai tableau
Sur le ciel uniforme
C’est une image d’en haut
Qui se montre aux hommes
Insaisissable, rapide
Juste pour combler le vide
D’un regard de ma chambre
Sur un ciel de novembre
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Geneviève