J’ai connu des chemins dans la brousse kenyane,
Empruntés par des éléphants en quête de lac,
Des chemins de sable fin, jaunes ou maléfiques,
Des chemins dans le ciel, où retrouver ma mère.

J’ai suivi des routes plus longues qu’une péninsule,
Des routes droites comme des i, des jeunes sioux,
Des routes d’ivoire blanc dans les blanches collines,
Des routes des vins, dans les coteaux bourguignons.

J’ai marché dans les dunes bleues du pensif Oregon,
Dans des gouffres amers, sous les noirs salpêtres,
Trébuché dans des ornières aux cuivres maudits, Et
Bien, Seul le chemin de l’amour, conduit quelque part.