Rattrapons le temps perdu....
Me voilĂ donc fort bien servi,
En tant qu’auteur non asservi.
J’entends d’ici parler la Muse
Prisant l’humour qui seul l’amuse
Et non l’humeur du sot nervi.
Un Troubadour sous les bravi
Tout aussitĂ´t se dit ravi.
Ă” Dame ici, sans science infuse,
Me voilĂ donc !
J’ai l’appétit inassouvi ;
Vous l’avez bien dit à l’envi !
Je sortirai la cornemuse
Qui se moisit dans ma cambuse.
Pour vous chanter un air suivi
Me voilĂ donc !
RĂ©ponse Ă ce qui suit de Sphyria
Nous y voilĂ , tu voudrais tant
Trouver la perle, en admettant
Qu'elle réponde, en sémaphore,
À ton désir d'écrire encore,
Ce doux projet semble tentant !
C'est un défi ravigotant
Pour une dame, en insistant,
Car sa cervelle existe encore,
Nous y voilĂ !
Ma plume ira, tournicotant,
FrĂ´ler la tienne en protestant
Si d'aventure, en matamore,
Tu veux la rendre unicolore,
J'aime l'humour qui va chantant,
Nous y voilĂ !
********************************
Permettez-moi le voussoiement
Qui fait moins show mais qui ne ment.
Je suis Saigneur dans la dentelle
Dansant très bien la tarentelle,
D’un Punch qui mène au firmament.
Je ris tout jaune Ă©videmment
Quand je vous sens diligemment
Me proposer la bagatelle.
Permettez-moi !
Vous m’aimez donc passionnément
Sans plus prévoir de dénouement.
C’est dans l’humour et sans querelle
Que chante ici ma tourterelle.
De vous Ă©crire assidument
Permettez-moi !
réponse à ce qui suit de Sphyria
Tu me dis "vous", c'est très flatteur,
Joli respect d'un grand seigneur
Pour une dame en collerette,
Mode d'antan peu guillerette,
L'Ă©change est beau mais sans ardeur.
Le "tu" me plaît par sa fraîcheur,
Jamais frivole et peu menteur,
Il sait cueillir la pâquerette,
Tu me dis "vous" !
Allons, courage, un doux jongleur
De mille mots n'est pas poseur,
Il n'est besoin de chaufferette
Pour fréquenter la supérette,
Ôte l'armure et sa raideur,
Tu me dis "vous" !