Plume d'or Inscrit le: 19/6/2016 De: Envois: 1929 |
Des hommes, des rois et des dieux Des hommes, des rois et des dieux
Peuples oubliés ! De vos cités antiques Il ne reste que ruines, vos temples, vos palais Ont perdu leur splendeur, muets sont vos cantiques Votre histoire envolée d’un grand coup de balai !
Ô peuples d’aujourd’hui ! Entendez-vous chanter Dans le vent du désert, les douces mélopées De vos lointains aïeux, ils continuent à hanter Les couloirs du temps, à conter leurs épopées
Ô peuples de demain ! Conservez vos mémoires Gardez vos souvenirs, ce sont de vrais trésors Perdez-les ! Les retrouver, serait illusoire Surtout, n’ouvrez jamais la boîte de Pandore !
A tous ces disparus, à tous ces inconnus Vous n’êtes pas vraiment morts, c’est dans la pierre Que vous revivez, c’est par vos œuvres connues Que votre gloire existera, des millénaires !
Mémoires gravées dans le marbre et dans la pierre Au cœur même de l'arbre recouvert de lierre Les traces oubliées d'un auguste passé Car les souvenirs ne sont pas tous effacés
Elles sont mortes les sociétés antiques Que reste-t-il de leur grandeur, fantomatiques Ruines de palais et de temples, leurs Dieux Ont quitté les cités et ont fait leurs adieux.
Et l'homme à ses enfants que va-t-il leur laisser Notre monde contemporain est agressé Blessé, pourra-t-il résister aux aléas Des temps futurs, aux prédictions des Mayas ?
Et vous avez dressé des temples vers les cieux Bâti d'éclatants palais de marbre aux toits d’or Montrant vos richesses à la face des Dieux Pour les provoquer de vos merveilleux décors
Quand les vents de l'oubli effaceront du temps Et des mémoires, vos arrogantes cités Les combats de vos grands rois contre les Titans Leurs noms seront effacés pour l'éternité
N’oubliez pas ! Peuples et hommes de la Terre Ce n’est pas en taillant vos rêves dans la pierre Que se dressera une nouvelle Cythère Car vous ne retrouverez pas les splendeurs d’hier !
Et l’homme cherche dans les sables désertiques Quelques fantômes errants des cités antiques Ces ombres qui hantent les ruines des temples Aux corps décatis, que la nature contemple
Grands Rois, puissants Dieux ne sont plus que souvenances Leurs grandeurs passées impriment des rémanences Dans l’esprit et le cœur de nos contemporains Rêvant d’Atlantide sortant des fonds marins
Pompéi est sortie des laves du volcan Hélas ! Elle est la dernière des Mohicans Elle ne pourra jamais renaître des cendres Rien n’est inscrit dans les prophéties de Cassandre !
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