Prédateurs

Il infecte le sang des âmes moribondes
Car ce fléau géant épouvante le monde
Abattant les pays les plus pauvres du globe
C'est l'immense virus plus malin que microbe.

Comment briser les murs de nos prisons égoïstes
Et ne pas s'enfermer aux matérialistes.
Partageons la misère et vainquons la misère.
Ouvrirons-nous nos coeurs pour la paix aux frontières.

Egarés, sans soleil, ils dérivent sans haine.
Seul, comment retrouver sa dignité humaine ?
Des peuples affamés sont condamnés à mort,
Apportons leur notre aide, changerons nous leur sort ?

Et laissés sans défense, éreintés de fatigue,
Ils échouent esseulés brûlant devant nos digues.
Victimes du système, ils sont nos opprimés
Et leur ultime espoir : quête de liberté.

Les pouvoirs les pillent et ils les manipulent
Et ces vils prédateurs jamais ils ne reculent.
Aux tunnels de leur nuit s'élève une lueur
Aux ailes d'amitié quand s'envolent leurs peurs.

Pascal