L'oiseau chante ce soir en l'honneur de la brise Qui porte sur son aile un parfum d'autrefois, Mille feuilles d'automne au ravissant minois Recèlent dans leur coeur une fragrance exquise, Le vent couve sa flamme et laisse quelquefois Tournoyer dans l'azur cette saison des rois.
Il sera temps plus tard de regretter la rose Et la course du temps aux rêves voyageurs, Sachons cueillir l'instant qui ne prend pas la pose Mais enivre chacun de frissons enjôleurs.