Cigale chante encore un dernier désespoir
Le bourdon affamé demeure imperturbable
Instants de vie intense qui, sans le vouloir
Annoncent que viendra l’automne inexorable

Quand guêpe ne va plus sur la mûre asséchée
Et que rose se fane aux vents mauvais des temps
Quand «belle» ne veut plus regard de sa psyché
Été reviendras-tu après prochain printemps ?

La saison tant aimée déjà semble à sa fin
Sagesse a ses folies de rêves et ses faims
Des envies de rayons conjugués au présent
D’abeilles butinant avec acharnement

D’orages intérieurs où sentiments plafonnent
De tempêtes semées pour récolter saisons
Et ne cueillir en pleine absence de raison
Qu'un simple été sans agrément et monotone

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"Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent