Mes doigts tortillent ma maladresse
Sur cet aveu que je te dois
Comme un monstre sous le lit
Qu’on ne veut pas éveiller
J’ai peur qu’en cachant mes larmes
Mes mots s’assèchent sur mes lèvres
Et que tu vois l’ombre de ma peur
Se faufiler par ta fenêtre
Mes yeux évitent ton regard
J’ai peine à tenir debout
Je dois te dire et je ne sais
Comment te raconter sans faille
La fin de cette histoire
Sans que celle-ci te chagrine
Sans que les étoiles de ton ciel
Tombent et ne se fracassent
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sylvianni