Les saules pleurent sur la berge
Victimes d’un sortilège
Ils ne peuvent tenir leurs branches
Qui toujours se balancent
Les grands arbres en se moquant
Les envient intérieurement
Car leur reflet immobile
Se fait surtout côté pile
La légèreté des saules pleureurs
A fait des admirateurs
Et les peintres ont remarqués
Cette singularité
Ils démasquent la vie aquatique
Avec une présence ludique
Et leurs grandes lanières
Sont toujours solidaires
Ces arbres si particuliers
M’ont toujours étonnée
Leur différence est leur beauté
Pouvez-vous leur communiquer ?
----------------
Geneviève