Des vaisseaux du désert sont venus à la plage
Fouler un autre sable et regarder la mer
Marchant au ralenti d'une ample foulée d'amble
Les méharis se suivent et ils se ressemblent
Comme un jour uniforme. Au ciel les nuages
Par le vent poussés vont au pas des dromadaires
Bleu, hésitant, l'océan dans son vague à l'âme
Festonne en dentelle l'écume du rivage
Sans grande inspiration flux et reflux déclament
Un poème en écho au chant des coquillages
Les vaisseaux du désert sont au bout du voyage
Dans la brume ils ont pris la forme d'un mirage.

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"Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent