La mer agitée
dépose ses ourlets
De dentelles ajourées
A mes pieds
C’est la marée basse
Qui jamais ne se lasse
De se retirer
Sur le sable mouillé
Immobile je l’entends
S’écraser doucement
Et laisser coquillages
à la fin d’un voyage
mais en tendant l’oreille
Je surprends son réveil
Si elle se fait séduire
Par une lune qui l’attire
Et quand le plaisir
Me fais taire je l’admire
qui suis-je à côté d’elle
quand je crois qu’elle m’appelle
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Geneviève