Les feuilles de mon palmier
Plissées en éventail
Sont un gouvernail
Pour le stabiliser
Son écorce tristounette
N’est jamais bien coiffée
Mais de solides barrettes
Viennent s’ajuster
Sur son tronc bien droit
Qui n’aime pas le froid
Et qui ne plie jamais
Quand il est contrarié
Ce palmier fait rêver
Aux îles lointaines
Puis s’évente à regret
J'étais son capitaine
Mais ses feuilles palmées
Le font voyager
Parmi les courants d’air
Au coin de mon parterre
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Geneviève