Souvenirs d'émois, d’adolescence


Dans le souffle des flots qui décoiffe le sable
À une étoile un soir, je parlais de mes joies
Celles de l'été, lui confiais mes émois
Que seule la jeunesse peut croire inaltérables

Je disais le soleil, le chemin poussiéreux
l’ombrage du sous-bois et le parfum du thym
Les mousses reposantes dans un calme matin
Les rêves d'or naissant à l’horizon des cieux

Lui contais le rocher que l'aurore dévoile
Le galet dans la main qui sur l'eau fait des bonds
Une pêche velours qui dans la bouche, fond…

…Et toi que faisais- tu m’a demandé l'étoile ?
Moi ? Dans le livre bleu de ses yeux je lisais
Le vent dont le chant dans son regard me grisait.

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"Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent