Assis sur un banc
Je laisse la chaleur
Pénétrer lentement
Pour réchauffer mon cœur
Mon nez était si froid
qu’il pleurait sans cesse
et tout au fond de moi
je n’étais pas à l’aise
les odeurs de la terre
m’enivrent de leur parfum
les fleurs se redressent
et écoutent le refrain
des oiseaux qui répètent
la joie et la fête
la pluie s’est arrêtée
et je peux observer
les perles incolores
qui sont le réconfort
des plantes en beauté
qui étaient assoiffées
assis sur un banc
je demande au ciel
d’avoir encore du temps
pour voir toutes ces merveilles
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Geneviève