Il y a des murs au- dehors
Aussi solides qu’un regard
Qui s’élèvent tels des rois
Entre le bien et le mal

Où se blottissent les pensées
Éduquées à la va-vite
Dans un tremblement de vie
Tissé au brin de la culture

As-tu vu, y’a des oiseaux
Qui sans grâce, se posent,
Sur l’ignorance des offenses
Et la détresse humaine

Par une infime fissure
J’ai entendu de drôles de chants
Viens donc voir, ce qu’il y a,
Derrière cette muraille .

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sylvianni