Un tout petit crapaud
Se lamente tout penaud
Il a perdu son chemin
Aimerait retrouver le moulin
Dans lequel il gambade
Au milieu d’une cascade
Découvert dans un recoin
Il vit s’approcher une main
Il a peur de ce primate
Il se dresse sur ses quatre pattes
Pour être le plus grand possible
Et maîtriser l’imprévisible
Ses yeux implorants demandent de l’aide
Mais on lui fit faire trempette
Et après avoir reçu un baiser
Il sourit, réconforté
Il ne fut pas changer en princesse
Sous l’effet d’une caresse
Mais connut la tendresse
D’une autre espèce
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Geneviève