La rivière de l’hiver
A été absorbée par la terre
Qui s’est régalée de son eau
C’est maintenant un petit ruisseau
Elle avait connu les courants
Avec des flots rugissants
Et offrait de belles dentelles
Quand son écume se faisait belle
En ignorant tous les besoins
D’une végétation et du terrain
Elle s’étalait dans la plaine
Sans se donner la peine
De respecter ses habitants
Était-elle punie pour autant
Elle se rend maintenant utile
En abreuvant l’invisible
Mais a perdu de sa superbe
Quand elle coule au milieu des herbes
Ne se sent plus dans son assiette
Et a peur de disparaître
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Geneviève