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Muses et séraphins.
Je veux depuis longtemps rédiger un poème Qui sera le plus beau qu’on n’ait jamais écrit, Plus doux qu’une chanson, plus fort que tous nos cris, Qu’importe le sujet et qu’importe son thème.
Pour l’instant je suis coi, ma plume est en carême, Ma muse m’a laissé, me voilà donc proscris, Je n’écris rien de bon, même pas en sanscrit, C’est mon dernier quatrain avec son vers huitième.
Puis le premier tercet fait apparition En ce petit sonnet, pour sa sédition A tous les aléas de ma littérature.
Puis ce douzième vers annonce bien la fin, Ma muse est revenue avec son séraphin Pour enfin apposer sa belle signature.
Capricorne, le 02/06/2021
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