Autour des hirondelles, crève le printemps
D'une mort d'encens, d'une mort statique.
Ici, je croque quelques cent corps
Femmes moisies par les larmes
De leur dernière conquête.
Des cadavres fleurissent, la nuit
Dans mon cerveau ombré
Lorsque je vais me pendre, en souriant.
Saignent, de l'art, les notes bleues
Du temps qui égorgent les vieux
Au silence de la lame.
La mer, turbulente, noie mes pensées
De poète bouffon, de poète cynique
En éventrant le ciel, ému.
La vie transpire, au jardin morne
Des araignées au bout des doigts
Effilant l'âme en cicatrices.
Pluie de chairs qui s'échappent
D'un rêve, où chante la charogne
Sur la scène du crime...
Hubix.
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bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...