De la poussière et de la rouille
Il n’y avait que ça dans l’grenier
Où mon grand-père se retirait
À toute heure du jour et de la nuit
Maintes fois, je suis revenue,
De mes visites bredouille,
Cherchant la rareté, l’énigme,
Qui chasserait ma vieille trouille
Tremblotante sous les craquements
Des planchers de bois, trop usés,
Laissant l’espace à mes pensées
De transparaître à la fenêtre
Là , où le reflet résonnait,
Le bruit de mon agitation
Sur le mécanisme lent
D’une boîte à musique
S'étirant comme un poème
Emprunté de nulle part
Quelques notes sur ses genoux
Qui sautillaient en ma jeunesse
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sylvianni