J'aurais aimé peindre pendant mille ans
Pour faire les portraits de mes ancêtres
Qui sont, à jamais, perdus dans le temps
Et de leurs vies, des tableaux champêtres.

J'aurais aimé peindre pendant mille ans
De leurs visages, la couleur des yeux
Ainsi que leurs labeurs et bonheurs d'antan.
Rendre encore vivants tous ces aïeux.

Je n'ai pas pu peindre pendant mille ans
Et je n'ai lu que bribes de leurs vies.
De ces lointains cousins, pas leur accent.
Pourtant , le son de leurs voix m'eut ravie.

Mais de ces "parents" morts depuis longtemps,
N'ai d'eux que signes de vie sur parchemin.
Pour la plupart , artisans ou paysans...
Mais quel émoi pour une trace de leur main.*

S.H (Nataraja)


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* Leur trace, à ces époques, était , essentiellement, une signature ou une ébauche de. signature.
Trouvaille toujours très émouvante.

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J'ai décidé de faire des recherches généalogiques sur ma famille
en pensant à ce grand-père mort à la guerre et qui était venu à me manquer .
Je savais si peu de lui.

Après des années de recherches passionnantes et d'heures incalculables
qui m'ont amenée, aussi, à revoir l'Histoire de ces siècles passés,
J'ai fait mon arbre généalogique : 2,50 m sur 60 cm.

Juste un peu de leur vie!

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Les haillons de l’amour ne se reprisent pas .
Nataraja.