Quand naît l'Espoir...



Du fin fond du malheur
Il naît petit et très fragile
Et il secoue le cœur
Toute résistance est inutile
Une fois né, il ne meurt.

Croissant d'abord timide
Les nuages le menacent
Mais il se tient rigide
Défendant bien sa place
Il est de succès avide.

Lui obéissent les rêves
Il y introduit la lumière
Qui agit comme une sève
Dans l'inconscient qui la gère
Ses visites sont d'abord brèves.

Et il devient enfin lune
Dans le grand ciel du cœur
Les épines sont extraites une à une
On sent monter la bonne humeur
Et s'en vont peines et rancunes

Les belles choses se font voir
L'œil est affamé de couleurs
S'harmonisent blanc et noir
Et s'estompent les douleurs
Lui, ce sorcier, c'est l'Espoir!