Pour ne pas te froisser, en silence j’acquiesce,
Mais je souffre de toutes ces concessions,
Quand j'aurais tout céder sans que pour autant je stresse,
Tu auras épuisé mon être et mes passions.

Les sarcasmes en tous lieux nous poursuivent et nous pèsent,
C'est un terrible mal qui va nous consumant,
Comme un boulet de fer rougi dans la fournaise,
Qui pénètre nos chairs toujours plus profondément.

Après, que me restera-t-il ? Pas assez de mes forces,
Ou juste assez pour dire que mon cœur s'est trompé,
Que de mon âme il faudra renforcer l'écorce
Et qu'aujourd'hui je parts vers d'autres destinées.

Nous avons cru, naïfs, à l'amour d'autrefois
Celui que nous avions vu naître il y a tant d'années,
De jours tristes en beau jours et de toi à moi,
L'amour, mon cœur a déserté.

Lorsque l'amour n'est plus partagé,
Rester est une souffrance,
Les sentiments se sont effacés,
Le cœur est en errance.

Qu'importe notre bêtise et notre indifférence,
Ne fuyons pas devant la vérité,
Arrêtons de penser aux autres, aux apparences,
Le temps de la séparation est arrivé..

M.P. 24/04/2021

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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.