Amie, Il n'y aura plus de beau printemps,
Où l'âme se promène de fleur en arbres,
De printemps doucement bercé par ta joue,
Où l'on trouve le calme, où l'on pose sa main.
Nos vies ne furent qu'illusions matérielles,
illusions pour croire en la douceur d'aimer,
Pour croire en la gentillesse du mimosa,
En l'amitié du chêne ou celles de l'alpaga.
Nous avons tout perdu du sel de la vie,
Le printemps est parti en d'autres pays,
Nous ne nous aimons plus sous les roses,
Il n'y aura plus de printemps, mon amie.