J'ai voulu calmer la terre
Chasser la déprime du coeur
Tracer un chemin plus sûr
Pour y marcher sans attelle
Quand les nuits ont soif d'étoiles
Le blanc des yeux ne suffit pas
À éclairer l'espérance
J'ai voulu sommeiller encore
Engourdir le lien qui se rompt
Fuir d'un pas leste et prompt
Le teint grisâtre du combat
Quand les nuits ont soif d'étoiles
Même l'hiver déteint un peu
Pour parfaire l'illusion
J'ai voulu te raccrocher
À l'ombre d'un grand chêne
Pour soutenir ton corps las
Refroidir, le coup du sort
Mais quand les nuits ont soif d'étoiles
On regarde la mort d'un peu trop près
Tout a une fin, même si on s'aime
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sylvianni