Un poème qu'on lit encore endormi...
ça réveille en nous tant de non dits...
Très chère poétesse tes mots déposés
ta poésie déchirante me fait pleurer.

Elle ne t'aimait donc pas vraiment...
que c'est triste une vie sans maman
que c'est triste une maman sans vie...
même si son sein t'a un peu nourrie.

Elle avait sûrement ses raisons ...
de bien mauvaises très certainement
comment ne pas choyer d'amour son enfant
être maternelle c'est de toutes saisons....

Privée du plus tendre souvenir de l'enfance
ses baisers à qui donc les a-t-elle donnés ?
à ton frère ?...ses lèvres exemptes d innocence.
celui qu'elle adorait si mal, mais adorait....

Bon va falloir faire avec tout ça poétesse
d'ailleurs je vois que tu as fait du chemin...
la mère n'avait pas à revendre de tendresse
mais toi ! entre tes bras, entre tes mains !

Ta plume... ta page..ton pinceau ..ta palette...
tu écris, tu peins.. tu n'en fais qu'à ta tête...
Poétesse à tes heures, artiste peintre à d'autres..
tu sais qu'au ciel il y a des anges et des apôtres...
ta mère attend là haut qu'on lui ouvre une porte.

Le livre est refermé et le ciel en est tout dégagé
j'imagine d'ici la toile que tes pinceaux esquissent
que ta plume en son encrier toujours en frémisse
allez poétesse la vie continue...mais ça tu le sais.

Isabelle le 1 mars 2021...

En écho au merveilleux poème déchirant de Berrichonne..

Merci à vous..

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