Des ajoncs tout pâles
Ont froid aux pieds
Car ce pauvre végétal
A un miroir gelé
Ils regardent la mousse
Si verte du bord de terre
Aimeraient qu’elle pousse
Dans leur roselière
Avec de la paille
Ils sèment en bataille
Leurs tiges froissées
Pour faire un nid douillet
Aux oiseaux de l’hiver
Grèbes huppés ou busards
Ils viennent par hasard
Faire leurs petites affaires
Ces compagnons de passage
offrent des commérages
quand l’hiver endort
leur si joli décor
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Geneviève