Des nœuds à mon mouchoir
Ca y est je suis venue ! J'ai vu et j'ai vaincu
mon inertie fatale mon manque de vouloir.
ça y est, j'ai commenté, deux ou trois, un peu plus.
C'est promis je viendrai le matin et le soir.
Maintenant je suis là . Je me pince pardi !
J'avais tourné la page, mis mon cerveau au clou,
Ma main n'écrivait plus. alors je me suis dit:
-Pampille laisse-les, EUX ils peuvent, c'est tout !
Il me faudra du temps vous êtes si nombreux
Je "passerai" chez vous, sur votre poésie
J'ai fait à mon mouchoir, aux quatre coins un nœud
Pour bien me souvenir qu'ici j'ai des amis.
Est-ce l'hiver tardif qui me pousse vers vous ?
Ou bien cet oasis où se cachent nos rêves ?
Ce petit coin de ciel je le dis entre nous
devient vite un refuge, l'anse de toutes trêves.
Au large de "notre" île, paradis du poète
Je retrouve une terre où germe l'espérance
Où pousse des idées des phrases en goguette
Il me semble à nouveau avoir l'esprit qui danse.
----------------
Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas