Que vogue ma galère au doux creux de la vague
Même si l’être mûr prétend que je zigzague.
Je dis mon chapelet pour éviter l’écueil
Qui voudrait à mon flan présenter son accueil.
Car que dit-on vraiment de l’être qui divague ?

Toi l’ami qui voudrait tout savoir sur la drague
Ne t’en remets jamais au farfelu qui blague.
En attendant le jour d’apprendre ton recueil
Que vogue ma galère !

Quand un être se trompe et qu’ensuite on l’alpague
Inutile pour lui de jouer l’être vague.
Je préfère errer loin à rester en fauteuil
Ou jouer le concierge occupé sur son seuil.
Alors pour t’imiter et quitter la madrague
Que vogue ma galère !





réponse à ce qui suit


Mon train de vie, tu sais, je n'en ferai pas cas
Tant aux pires moments, - merci l'harmonica -
Me voyais déporté, conduit d'un train d'enfer(e)
Tu l'as dit mon ami, de galère en galère
Où tu n'es pas fouetté pour danser la polka

Sous quel ciel suis-je né pour telle baraka ?
D'une rose, d'un chou, d'un verre de vodka ?
Qu'importe, en cheminot tiens du garde barrière
Mon train de vie

Au regret cependant d'apéro de Muscat
Remplacé trop souvent par l’intrus, le Coca
Sur des rails m'étant fait poète ferroviaire
Le ciel me garantit, comme à tout fonctionnaire
Tant bien que mal avec des mots bien délicats
Mon train de vie