Désirs passionnés égarés dans un dédale
De joie en avance, de tristesse en retard
Et de soleils cachés par des nuages sales
Tout au long d'une vie guidée par le hasard

Pensées souriantes dans de grands champs de fleurs
Qui pleurent dans le noir de longs tunnels sans fin
Aigri par des soucis, de mots venus d'ailleurs
L'esprit s'exhorte loin d'un désespoir non feint

On va vers l'inconnu d'un futur tout tracé
On ne peut ralentir, il n'y a pas de frein
Car tous ces espoirs fous aux beaux jours caressés
Ne sont que les souhaits formulés dans un train

Qui part toujours vite quand il faut se quitter
Et l'on reste accrochés à des regards mouillés
Mais va trop lentement quand on doit se hâter
De revoir un visage avant de l'oublier

Ce train a des arrêts où l'on devrait descendre
Pour changer de trajet et aller quelque part
Chercher une rencontre ou pour aller se pendre
Au cou de son ego en salle des départs

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"Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent