Plume de platine Inscrit le: 30/7/2005 De: Aubagne 1400 Envois: 5929 |
VENT FRAIS DU MATIN Oh ! Toi vent, vent frais du matin, Toi qui me faisais tant du bien, Toi que mon visage savais le frôler, Toi que mes yeux savais les chatouiller,
Toi que ma chevelure savait la caresser, Lorsque de bon matin j’ouvrais les volets, De mon salon et ma chambre à coucher, Lorsque je vivais dans ma maison de congés.
A toi vent frais, soudain je pense ce matin. Toi qui étais invisible, souple et discret, J’entendais ton souffle venant de la mer, J’entendais tes doux soupirs de bon matin,
Comme une mélodie je t'écoutais chanter, C’est ta douce harmonie qui venait me réveiller, A toi vent, vent frais, soudain je pense ce matin. Toi si majestueux a qui j’aimerais te vénérer,
Comme les objets qui voltigeaient de gaieté, Dés ton passage pour te laisser passer, Comme les fleurs quand tu les faisais danser Comme les branches lorsque heureuses valsaient
Devant toi vent frais du matin Aujourd’hui je viens me prosterner, Je voudrais pour tout cela te remercier, Comme les arbres se dressent pour te saluer,
Comme les animaux se lèvent par respect, A toi vent, vent frais du matin je viens t’honorer.
Paquita
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