Regardant l’horizon
Où s'achève la mer
D’un désir d’abandon
Vient l’envie de repères
Quand j’écoute la mer
Ne reste que le taire
L' instant subsidiaire
Du bonheur éphémère
D'entendre la chanson
Du flot bleu cadencé
Qui calme mes frissons
Et berce mes pensées

Je perçois les chimères
De son scintillement
D'éclats de diamants
Où mon regard se perd
Je lui confie mon âme
Lui dédie mon esprit
L’inspiration, la flamme
Mes élans incompris
J'ai besoin de l'audience
De sa vaste étendue
Et de sa bienveillance
Me savoir entendu

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"Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent