Vous n'êtes pas celui que je pensais..
alors je me suis éloignée..
fière comme un paon..sans faire la roue..
car je ne suis qu'une femme après tout.

A force de chercher dans d'autres yeux..
l'amour de moi même, pour m'aimer enfin...
dans ce miroir j'y voyais peu, presque rien...
sans tain...sans rose au teint amoureux...

J'ai cru souvent aimer à en perdre la raison
Aragon m'enchantait me faisait la leçon..
sans amour on ne peut respirer vraiment...
et le coeur en sait quelque chose absolument...

A force de chercher dans d'autres yeux...
je me suis égarée ...éperdue pour du silencieux
on dit que chaque pot à son couvercle adapté...
c'est d'une naïveté d'une bêtise à pleurer.

Moi je voulais aimer, être aimée tout tout simplement...
toi ou un autre..celui qui m'aurait fait valser..sans danser
toi ou un autre...qui à l'effeuillage d'une fleur résisterais
toi ou un autre...voyez vous, il ne m'en faut pas tant !

A force de chercher dans d'autres yeux....
je me suis abandonnée..me suis plus retrouvée...
sans bonnes chaussures à mes deux pieds...
en va-nu-pieds, va donc, sur les sentiers de Dieu.

Isabelle le 09 décembre 2020

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