En cette belle journée ensoleillée,
On croirait point que nous fumes en hiver.
Je pris mon souffle et devant mon palier,
Je balayai tout ce qui allait de travers.
Je fus tel un vieil arbre taillé,
Et je devint libre tel un vrai Berbère !
Car la vie n'a guère à se maquiller,
Pour être vue par un œil pervers !


On m'a souvent dit que tout avait un prix !
Que l'amoure, la joie c'est passager.
Se battre, s'attacher, rien ne suffit;
La vie commence à tout saccager.
Après -bien sur - qu'elle ait tout repris
On a juste envie de se venger.
Après que le temps ne nous ait vieillit,
On se reconnait tel un pur étranger !


Je me rappelle ce que ce vieux singe m'a dit:
"Mon enfant, je te raconte une histoire.
Celle du soleil causant à la pluie;
Train de ténèbres et de désespoirs;
Les belles paroles de l'étoile furent ainsi :
-Chère pluie est-ce si dur à croire ?
Personne ne t'aime, tout le monde te fuis!
Tu fais très peur aux enfants le soir,
Toi et la foudre tous deux réunis!
Mais il suffit que je chasse le noir
Pour qu'ils jouent, s'amusent et rient ... .
La pluie ne voulant point le décevoir,
Au soleil - sur de lui - elle répondit :
-Si ce n'était moi, devrais-tu le savoir!
Il n'y aurait ni bonheur et encore moins de vie
Alors soleil je clos ce réquisitoire
Par un : Après chaque malheur, bonheur surgit !
Ému, le soleil ne pouvait répliquer,
Et de ses paroles, il fut ébahi. "
cette belle histoire laisse à méditer,
peut être que les singes ont compris la vie ...